Par Bernard Bujold - LeStudio1.com
J'ai assez bien connu le Jean Charest de 1984 avec Brian Mulroney et celui
de 2003 alors que mon collègue d'équitation à Bromont, Pierre Paradis,
me parlait souvent des projets de renverser Jean Charest...
-En 1984, Jean Charest (26 ans) était le "Gabriel Nadeau-Dubois" du
gouvernement de Brian Mulroney auprès de qui j'étais un des attachés de presse.
Charest et moi avions le même âge (nous sommes même né à quelques jours
près le même mois...) mais il était député et on disait de lui qu'il était l'avenir
du Parti conservateur une fois Mulroney retiré. Charest avait le bagout et
l'énergie d'une jeune star du genre joueur de hockey.
Malheureusement, Charest a échoué devant Kim Campbell et ce fut la mort du
Parti conservateur à Ottawa en 1993.
-En 2003, je me souviens de plusieurs déjeuners à l'écurie de Bromont avec
Pierre Paradis alors que ce dernier me confiait que son parti libéral du Québec
attendait le lendemain du scrutin pour se débarrasser de Jean Charest qui avait
perdu l'élection de 1998 et semblait perdre celle en cours de 2003.
Surprise totale, Jean Charest gagnait l'élection de 2003 et c'est Pierre Paradis
qui a pris la porte... En 2003, Charest avait mis de l'eau dans son vin face à
ses "ennemis" dans son propre parti et il a cajolé jusqu'au lendemain de sa
victoire électorale où il imposa alors son statut de gagnant et de chef.
La politique est un jeu de chance, de coups gagnants et d'erreurs. Mais surtout
il ne faut ne jamais sous-estimer les adversaires!
-En 2012, Jean Charest a commis des erreurs et comme au hockey il perd sa
série éliminatoire. La clé du succès, au hockey comme en politique, est de ne
jamais prendre la victoire pour acquise et de toujours jouer avec la passion et
l'énergie du débutant.
Jean Charest a perdu sa passion et sa flamme de gagner s'est éteinte!
Il a cru son seul talent suffisant pour lui procurer la victoire.
L'article de Denis Lessard résume parfaitement l'actuel situation à Québec.
Photo 1: Brian Mulroney et Mila (photo Bernard Bujold 1984) et Jean Charest ;
Photo 2: Bernard Bujold sur la Colline parlementaire à Ottawa (1984) ;
VOIR texte Denis Lessard ;
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