mardi 2 décembre 2014
PIERRE KARL PÉLADEAU ET LA POLITIQUE QUÉBÉCOISE...
Par Bernard Bujold (LeStudio1) -
Le climat politique au Québec risque de revenir à l'ambiance de 1995 à l'époque où le référendum occupait tout l'espace médiatique et populaire. On se souviendra que les chicanes de clans étaient profondes et rudes. On était pour ou contre, mais jamais neutre!
Aujourd'hui en 2014, on peut déjà sentir, et de plus en plus autour du cheminement de Pierre-Karl Péladeau, qu'un clivage est en train de s'établir à nouveau entre les pro-indépendantistes et les pro-fédéralistes du Québec.
J'ai d'ailleurs déjà commencé à recevoir plusieurs communications en privées, ou sur mes divers sites sociaux, me rappelant que je devrais, ou que je ne devrais pas, appuyer le fils de Pierre Péladeau dans son nouveau projet politique pour l'indépendance. Autant certains de mes correspondants sont fortement en faveur de PKP, d'autres sont profondément contre lui. Plusieurs sont aussi plutôt genre curieux quant aux secrets que je pourrais posséder concernant le fils du fondateur de Quebecor...
D'abord je ne suis pas un ennemi de PKP, ni non plus son ami. Je regarde donc son cheminement à partir des estrades. Je l'ai toujours répété, Pierre Karl Péladeau est un individu plus intelligent que la moyenne et il a réussi à s'imposer à la direction de Quebecor même si ceux qui avaient pris la place de Pierre Péladeau après sa mort ne voulaient pas lui céder le pouvoir. Je pense ici à l'ancienne garde comme Jean Neveu et Charles Albert Poissant. C'est d'ailleurs dans cette guerre que je me suis retrouvé alors qu'immédiatement quelques jours seulement après la mort de Pierre Péladeau, Jean Neveu m'avait convoqué dans son bureau pour me confirmer qu'il ne voulait absolument plus de moi chez le "nouveau" Quebecor!
Pas même pour m'occuper du stationnement...
Voilà un petit secret, parmi d'autres, pour les curieux!
Concernant Pierre-Karl Péladeau, si j'avais été PKP, il est certain que je serais resté à la direction de Quebecor car il avait entre les mains un empire privé. Il a choisi la politique et il y a tout un monde entre les affaires et la politique.
D'ailleurs, son père refusait de solliciter des contrats d'imprimerie auprès du gouvernement et il m'a souvent dit que la démocratie n'avait rien de commun avec les affaires. J'ai pu le constater par moi-même lorsque je suis entré à son service. J'arrivais d'Ottawa notamment avec Brian Mulroney où, en politique, on se lève le matin et notre agenda est influencé par les médias et les nouvelles du jours. En affaires, l'agenda est contrôlé par celui qui possède les poignées de porte...
Si en politique, les journalistes veulent toujours démontrer que ce que dit le politicien est faux; en affaires, les journalistes publient généralement sans questionner les communiqués de presse officiels de l'entreprise. Mais le fils du fondateur de Quebecor a décidé de monter dans l'arène politique et il se battra. Ce sera une compétition très excitante à regarder car il est monté en tant que champion aspirant. Une compétition sportive de haut niveau est toujours un événement agréable à suivre.
Quant à mes secrets, c'est l'Omertà, du moins pour le moment... À suivre!
Photo 1 et 2: Pierre Karl Péladeau ;
Photo 3: Pierre Karl Péladeau, Julie Snyder et Jean Neveu ;
Photo 4: Pierre Péladeau et Bernard Bujold ;
Photo 5: Siège social de Quebecor;
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