On pourrait dire que le train de Jean Charest est en gare...
Jean Charest est sous plusieurs aspects comme Robert Bourassa en 1970 et il a perdu le contrôle. Nous vivons la situation de 1970 en 2012 avec l'escalade la violence civile et le projet de loi sur le retour en classe est comparable aux mesures de guerre sous Bourassa et Trudeau.
Je connais assez bien Jean Charest que j'ai côtoyé en 1984 (Mulroney) et plus tard, en 2008, j'ai pu en apprendre plus sur le caractère de l'homme alors que je fréquentais Bromont (Pierre Paradis). Charest prend très mal qu'on le contredise!
Il devait être Premier ministre du Canada et Kim Campbell lui a volé la place. Il a accepté en remplacement un défi qui était de moindre importance soit d'être "seulement" Premier ministre du Québec. Il a perdu sa première élection de 1998 et en 2003 les alliés de Pierre Paradis et Yves Séguin attendaient qu'il tombe à nouveau pour prendre sa place. Charest a été chanceux et il a gagné. Il était cependant frustré et il a rapidement éliminé les Paradis et Séguin.
Aujourd'hui il est très frustré par le succès des étudiants dans l'opinion populaire et il agit pour les éliminer. Probablement son Waterloo car Charest est en difficulté au sein de sa propre équipe politique dont plusieurs membres attendent qu'il tombe pour prendre sa place mais personne n'a le courage de l'affronter le premier de peur de ne pas réussir et d'être la victime projetée hors du train...
En conclusion, le train de la guerre est démarré vers la prochaine élection générale au Québec.
À suivre!
Photo 1: Jean Charest campagne électorale de 2008 ;
Photo 2: Train Cantons de l'Est ;
Photo 3: Assemblée nationale du Québec ;
Voir reportage La Presse ;
Voir pétition contre la Loi 78 ;
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